Malgré une alimentation industrielle de meilleur qualité et des besoins alimentaires de plus en plus respectés, vos compagnons de vie sont en proie au développement d’allergies alimentaires. Ces allergies sont une source de frustration à la fois pour le vétérinaire qui ne bénéficie pas d’un diagnostic évident et pour vous qui devez accepter la chronicité de cette affection ainsi que les obligations falimentaires qui en découlent. Les allergènes les plus courant chez le chien sont le bœuf, les produits laitiers, le riz/blé/œuf. Chez le chat, le bœuf, les produits laitiers, le poisson. Companimo vous propose un point sur les allergies alimentaires.
Comment se déclenche l’allergie alimentaire?
2 étapes se succèdent : l’étape 1 consiste en un premier contact avec l’allergène qui est mémorisé par le système immunitaire. La seconde étape est la réexposition de l’animal à l’allergène mémorisé : une allergie se déclenche par libération de facteurs inflammatoire. Les jeunes animaux possèdent une tolérance digestive large permettant l’acceptation de la plupart des molécules de la digestion. Lors de la rupture de cette tolérance, c’est la première étape de l’allergie alimentaire. Cela explique pourquoi les individus allergiques ont un âge compris entre 6 mois et 3 ans.
Quelles sont les races sensibles? Quels sont les facteurs prédisposants?
Les chiens sont plus touchés que les chats. Chez ceux-ci, les Siamois et Burmese sont en tête de liste. Chez les chiens, Labrador, Bouledogue et Berger Allemand constituent le trio de tête. Quelques facteurs favorisants peuvent être cités : une ration riche en protéine, des antécédents d’affections digestives ayant créé un défaut de perméabilité de la paroi intestinale, l’atopie (hypersensibilité aux allergènes environnementaux ayant pour traduction clinique des signes dermatologiques).
La clinique est-elle spécifique?
Non, malheureusement. Les signes sont dermatologiques avec prurit, érythème, otite comme lors de dermatite allergique aux piqûres de puce (DAPP) ou d’atopie. Ces lésions sont non saisonnières, s’aggravent en se généralisant, se surinfectent (bactérie opportuniste, levure type Malassezia). Les chats développent plus fréquemment que les chiens des signes digestifs type diarrhée et vomissement.
Quelles sont les solutions?
Un changement d’aliment et le passage dans un premier temps par un régime d’éviction. Ce régime ne contient que des éléments alimentaires inconnus par l’animal (il faut que le vétérinaire connaisse au mieux les antécédents alimentaires de votre compagnon). Ce régime mis en place pour 8 à 12 semaine sera en cas de succès (disparition des signes cliniques) l’élément de diagnostic de certitude confirmant l’hypothèse d’allergie alimentaire. Il faut ensuite (mais cela est difficile en pratique) réinstaurer l’aliment initial : les signes cliniques réapparaissent puis éliminer un par un chaque composant de la ration pour identifier l’élément allergisant. En pratique, vous serez tellement satisfait de la réussite du régime d’éviction que souvent la recherche de l’élément allergisant ne sera pas initiée. N’hésiter pas à demander un suivi régulier avec l’équipe vétérinaire afin d’avoir un suivi et une source de motivation dans cette démarche fastidieuse.
Quelles sont les aliments disponibles chez votre vétérinaire?
- La gamme Hill’s pour chien : Hill’s d/d, Hill’s z/d
- La gamme Hill’s pour chat : Hill’s z/d
- La gamme Royal Canin pour chien : Royal Canin Hypoallergenic
- La gamme Royal Canin pour chat : Royal Canin Hypoallergenic
- La gamme Specific Food Allergy managment pour chien et chat