Les affections cardiovasculaires sont monnaie courante au sein d’une population vieillissante de carnivores domestiques. Chats et chiens sont atteints d’affections cardiocirculatoires similaires mais à des taux différents au sein des populations féline et canine.

Ses atteintes cardiocirculatoires peuvent être regroupées en deux familles. D’une part, les atteintes correspondant à une évolution dégénérative physiologique liée au vieillissement organique chez l’animal, accentué par le surpoids, l’effort physique et l’activité physique. D’autre part, les atteintes correspondant à des affections cardiocirculatoires touchant le myocarde, l’endocarde, les valves cardiaques, les principaux troncs artériels et la commande nerveuse myocardique.

Ses affections cardiocirculatoires sont caractérisées cliniquement par des signes cliniques proches : fatigabilité, intolérance à l’effort et à la chaleur, toux sèche et quinteuse, amaigrissement lié à une fonte musculaire, épanchement liquidien abdominal, syncope, atteinte rénale, hypertension… Ces signes cliniques doivent alerter le propriétaire de l’animal et constituer un motif de consultation auprès du vétérinaire traitant.

Celui-ci pourra dans sa démarche clinique réaliser un ensemble d’examen complémentaire dans le but de vérifier les hypothèses formulées à l’issu de l’examen clinique de l’animal. Ce bilan cardiocirculatoire pourra regrouper selon les besoins du clinicien un électrocardiogramme, une échocardiographie, une mesure de la pression artérielle, une mesure des hormones thyroïdiennes (liste non exhaustive).

Les traitements mise en place à l’issu du diagnostic permettent une stabilisation ou à défaut un ralentissement de l’évolution de la cardiopathie. Les conséquences physiopathologiques de cette atteinte cardiocirculatoire doivent aussi constituer un but thérapeutique pour le praticien.

Outre l’ensemble des principes actifs à disposition du clinicien pour le traitement de ces affections, une alimentation spécifique (apport en taurine, apport en carnitine, pauvre en sel) et une complémentation en acides gras essentiels permettent une amélioration de la qualité de vie de l’animal.

Les carnivores atteints de cardiopathie ont des besoins bien spécifiques :

  • apport énergétique important
  • grande appétence car leur appétit a tendance à diminuer
  • niveau non restreint en protéine
  • niveau en sodium extrêmement bas pour limiter l’émergence d’une hypertension secondaire par rétention sodée.

Pour votre chien, il existe dans le commerce une alimentation adaptée pour un animal défaillant sur le plan cardiocirculatoire :

Chez le chat, un déficit en taurine peut être l’origine d’une défaillance cardiocirculatoire ainsi une alimentation enrichit en taurine préviendra le début ou l’aggravation d’une cardiopathie féline.

Les acide gras essentiels (oméga 3) ont un rôle antioxydant et protecteur des cardiomyocytes. Un apport quotidien assuré par le Cardiguard® permettra de soutenir le myocarde et ainsi la fonction cardiocirculatoire.

Conclusion :

L’alimentation et les acides gras essentiels ne constituent pas à eux seuls un traitement suffisant lors de la mise à mal de la fonction cardiocirculatoire. En plus des traitements médicaux, l’alimentation spécifique ainsi que les compléments nutritionnels peuvent constituer un rempart supplémentaire contre la cardiopathie et sa dégradation. Un bilan régulier chez votre vétérinaire reste indispensable.

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2 réponses pour “Royal Canin Cardiac, Hills H/D, Cardiguard : Solutions Alimentaires pour le Coeur”

  • Mon chien fait des selles très noir et bien moulé et des fois c est vert et liquide et il est au croquette Hills dz est ce normal ca fait 1 semaine qu’ il a ces croquettes ,

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